domingo, 23 de julho de 2017

Un sketch de Guy Bedos revisité par Alexandre Astier sur Le Surdoué. Je trouve ce sketch particulièrement intéressant à plusieurs égards : il montre bien le décalage et la difficulté que peuvent ressentir certains enfants en soif d’apprendre, de savoir, de comprendre et qui sont dans un environnement solaire qui ne leur permet pas d’exprimer qui ils sont. Il montre la difficulté que peuvent avoir certains parents à accompagner cet enfant pas comme les autres. Il montre que l’intelligence peut être un facteur d’exclusion. Il montre qu’être surdoué n’est pas lié à un milieu éducatif ou un environnement où l’on entraînerait son enfants à être brillant. Il montre que l’on peut être doué, très doué, mais que cela dérange souvent et que cela crée un sentiment de différence pas toujours facile à vivre. Il montre que lorsque l’on est surdoué sur un plan intellectuel on a aussi des facilités pour développer des compétences transversales dans de nombreux autres domaines, l’intelligence est plus vaste que des compétences cognitives. Il montre que pour un enfant qui est en demande, l’environnement  n’est pas toujours responsif et que cela peut être une source d’immense frustration qui parfois peut conduire à l’inhibition. Il montre ainsi qu’un enfant, qu’un adulte surdoué, a besoin d’être intimement compris dans ses besoins et dans sa nature profonde pour lui donner les ressources qui lui permettront de devenir ce qu’il est. Oui, c’est mon combat depuis toujours, les enfants surdoués ont aussi le droit de réussir, de réussir leur vie, en regard de ce qu’ils sont vraiment. Et c’est pour cette unique raison qu’il est incontournable de mieux les connaître, pour mieux les aider à s’accomplir et à leur procurer l’environnement éducatif qui leur convienne vraiment. Pour qu’ils deviennent des adultes heureux et épanouis.
Alors, bien sûr, c’est un sketch, et pour en accentuer le coté comique, les caricatures sont parfois grossières. C’est le propre de la caricature ! Mais sur le fond, c’est particulièrement juste : ces enfants sont différents, ils ont des besoins différents, ils ont une intensité et une soif de comprendre différente, ils ont une sensibilité au monde, dans le sens d’une réceptivité au monde, différente, ils ont des rêves différents, des envies différentes, … Et, souvent, ce n’est pas la différence qui fait souffrir mais le sentiment de différence, ce n’est pas pathologique d’être différent mais la différence qui met sur le bord du chemin peut créer de la souffrance et de l’exclusion. Ouvrons notre esprit, nos bras et nos cœurs pour accueillir ces enfants et ces adultes dont le seul vrai besoin est d’être entendu pour ce qu’ils sont vraiment ! Alors, nous serons dans un monde où chacun a le droit de vivre la vie qui lui convient, dans le respect des autres et de la différence de chacun. • Jeanne Siaud-Facchin
https://m.youtube.com/watch?v=iH_tDnC4wqs&feature=youtu.be

Vamos avanzando...se habla de la intensidad emocional, de la hipersensibilidad, de las necesidades educativas, de los estigmas sociales, de que la diferencia no es cuantitativa, sino cualitativa ("la alta capacidad es una manera diferente de entender y procesar la realidad"), de lo aparentemente caóticos que parecen en las tareas cotidianas....y bien por la foto, más relacionada con la creatividad que con Einstein, en la que por fin vemos a una niña!!! (B. Suarez)
http://elpais.com/elpais/2016/07/18/mamas_papas/1468833218_804430.html?id_externo_rsoc=FB_CC